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Conférence de Salima NAJI : POUR UNE ARCHITECTURE TERRESTRE PROJETS DANS LA RÉGION DE L’ANTI-ATLAS AU MAROC

Salima NAJI est architecte DPLG  (ENSA Paris-La-Villette)& Docteure en anthropologie sociale (École des hautes études en sciences sociales à Paris)
Conférence organisée par la Chaire Partenariale « RESSOURCES / TRANSITIONS / INNOVATIONS »

 

 

Conférence organisée dans le cadre de la Journée d'étude du 17.05.2023:

« INSPIRATIONS ARCHITECTURALES DU VERNACULAIRE AU CONTEMPORAIN » LE 17 MAI 2023 À L’ENSA TOULOUSE

PROGRAMME :


15h - 16h30 : Table Ronde avec Salima Naji (architecte & anthropologue), Alain Marcom (maçon & formateur, membre du comité exécutif du PNTerre), et Laurent Chauveau (ingénieur Bet Ecozimut, responsable matériaux naturels, chercheur au PNTerre), animée par Meriem Bekkoucha (architecte & maître de conférence TPCAU)

16h30 - 18h : Vernissage de l’exposition du voyage organisé par l’Ilôt Formation dans la région de l’Anti-Atlas au maroc pour découvrir les projets et l’action menée sur ce territoire par Salima NAJI

18h - 19h30 : Conférence de Salima NAJI, projets et actions « pour une architecture terrestre »

Résumé de la conférence :

« En partant de l’ancrage dans le local, de la matérialité de toute construction et de ses contraintes, de la pratique dans ce qu’elle exige de tâtonnements et de réflexions, il sera question de proposer aux étudiants une réflexion sur une architecture terrestre, refusant le hors-sol et l’artificialisation du monde.
Une approche privilégiant l’humain et des pratiques constructives qui conviennent aux Hommes sur la surface terrestre... Toute forme qui puise dans une matérialité qui ne passe pas nécessairement par les mâchoires des logiciels mais par la connaissance du matériau, par une adaptation à un climat, à des besoins, dans un territoire précis.
Il sera question des arts d’édifier, pour présenter une approche où la question de la préservation des architectures patrimoniales est omniprésente certes, mais où la question du «vernaculaire» est problématisée dans un champ clairement positionné dans les besoins d’aujourd’hui.
Naturellement, la responsabilité de l’architecte dans la mise en œuvre d’un monde soutenable sera discutée à travers une dizaine de projets livrés essentiellement dans le Sud marocain. »

L'intervenante :

Architecte DPLG (ENSA Paris-La-Villette) et docteure en anthropologie sociale (École des hautes études en sciences sociales à Paris), Salima NAJI est engagée dans de nombreux projets de protection du patrimoine oasien. Elle fonde son agence au Maroc en 2004 afin de proposer une alternative constructive privilégiant les technologies des matériaux premiers et biosourcés dans une démarche d’innovation respectueuse de l’environnement. Sa pratique est doublée d’une activité scientifique dans de nombreux programmes de recherche-action internationaux qui interrogent la durabilité et la relation profonde entre les sociétés et leur environnement. Son 7ème ouvrage, paru aux Métis Presses (Genève) qui s’intitule « Architectures du bien commun, éthique pour une préservation» revient sur 20 ans d’engagement sur le terrain en direction des sociétés de l’Anti-Atlas. Salima NAJI est membre du comité scientifique du Musée berbère du Jardin Majorelle depuis sa création en 2011 et développe une importante réflexion sur la médiation culturelle et la transmission du patrimoine.

 

S NAJI AFFICHE